L’AFCN s'exprime sur la sûreté et sécurité nucléaire à la Sous-commission sécurité nucléaire

Aujourd’hui 5 juin, l’AFCN a été invitée à présenter un état des lieux concernant la sûreté et la sécurité des centrales nucléaires belges à la Sous-commission « sécurité nucléaire » du Parlement fédéral. L’AFCN s’est exprimée sur un rapport commandé par Greenpeace France qui évaluait, sur base de la situation française, la réussite de certains scénarios en termes de sécurité et de sûreté des centrales nucléaires belges.

Sur base de sa mission – protéger la population, les travailleurs et l’environnement contre les dangers des rayonnements ionisants – et de ses valeurs – maintenir des relations constructives avec les parties prenantes – l’AFCN a analysé en détail ce rapport de Greenpeace France. L’AFCN a rencontré en janvier dernier des représentants de Greenpeace France et Belgique pour discuter de ce sujet.

>> Consultez le message web du 17 janvier

Ce rapport de Greenpeace France traite des risques et conséquences potentiels d’actes malveillants visant les sites nucléaires en France, et, dans une moindre mesure en Belgique, en mettant l’accent sur le stockage des combustibles usés et les piscines prévues à cet effet. Les préoccupations exprimées par Greenpeace et les recommandations faites dans le rapport ont été examinées avec toute l’attention nécessaire, mais l’AFCN confirme qu’aucun nouvel élément de sûreté et de sécurité pour les centrales nucléaires belges n’a été établi sur base de ce rapport. Sur base de la réglementation de 2011, des analyses approfondies ont déjà été réalisées, dans lesquelles était notamment pris en compte l’impact d’actes malveillants. Les mesures nécessaires ont donc été prises pour assurer une sûreté et une sécurité adéquates.

Dans le même temps, l’AFCN souhaite souligner que l’amélioration de la sûreté et de la sécurité des sites nucléaires belges est un processus continu, dans lequel elle recherche proactivement à renforcer les mesures existantes, et attend également une telle attitude de la part des exploitants. Ceci entraine une réévaluation périodique de ces aspects de sûreté et de sécurité. L’AFCN reconnaît le rôle qu’une ONG comme Greenpeace peut jouer en signalant certaines préoccupations et situations. Celles-ci peuvent également servir de base à d’autres analyses de l’AFCN, si elles sont applicables à la situation nationale.