- Province du Limbourg
- Province du Brabant Flamand
- Province de Flandre Occidentale
- Province de Flandre Orientale
- Province d'Anvers
- Bruxelles
- Province du Brabant Wallon
- Province de Liège
- Province de Namur
- Province du Hainaut
- Province de Luxembourg
Province du Limbourg
L'AFCN dispose déjà de 6 balises TELERAD au Limbourg. Celles-ci quadrillent le territoire selon une grille dont les mailles mesurent 20 km de côté. Deux nouvelles balises viendront s'y ajouter pour garantir une couverture plus complète encore.
Dans le Limbourg, le niveau annuel de radioactivité naturelle le plus faible (au nord) et le plus élevé (au sud) se chiffrent respectivement à 0,62 mSv et 0,78 mSv/an. Ces chiffres font partie des plus faibles du pays et s'expliquent surout par la nature du sous-sol, principalement sablonneux et argileux, qui se caractérise par de faibles doses.
Au cours de l'année écoulée, le système a déclenché deux ‘alarmes', l'une à la suite d'un problème technique et l'autre à la suite de chutes de pluie intenses qui ont entraîné une hausse de la radioactivité naturelle.
En complément des balises TELERAD, l'AFCN prélève régulièrement des échantillons d'eau (potable), de pâturage, de lait et de denrées alimentaires qu'elle soumet à des analyses dans le but de garantir la sécurité de la chaîne alimentaire. Dans le Limbourg, l'eau de rivière, les sédiments, l'air, l'eau potable, ainsi que le sol ont également été échantillonnés.
Aucun de ces échantillons ne présentait de problème en termes de qualité radiologique.
Province du Brabant Flamand
L'AFCN dispose actuellement de 5 balises TELERAD en Brabant Flamand. Celles-ci quadrillent le territoire selon une grille dont les mailles mesurent 20 km de côté. Dans cette province, le niveau annuel de radioactivité naturelle le plus faible (au nord-est) et le plus élevé (au sud-ouest) se chiffrent respectivement à 0,69 mSv et 1,00 mSv/an. Ces chiffres se situent dans la moyenne de notre pays et s'expliquent par la nature du sous-sol dont le taux de radioactivité peut être qualifié de faible à moyen.
Au cours de l'année écoulée, le système a déclenché une ‘alarme' à la suite de chutes de pluies intenses.
En complément du réseau TELERAD, l'AFCN prélève régulièrement des échantillons d'eau (potable), de sols, de lait et de denrées alimentaires qu'elle soumet à des analyses dans le but de garantir la sécurité de la chaîne alimentaire. En ce qui concerne le territoire du Brabant Flamand, l'eau potable, des dépôts et l'eau de rivière ont été échantillonnés. Aucun de ces échantillons ne présentait de problème en termes de qualité radiologique.
Province de Flandre Occidentale
L'AFCN possède en Flandre occidentale 9 stations de mesure Telerad auxquelles s'y ajoute une station à la frontière française pour couvrir de façon optimale les éventuelles influences de la centrale de Gravelines. Les stations sont chacune disposées en damier de 20 km² et réparties sur le territoire. Le niveau le plus bas (nord) et le plus haut (sud) de la radioactivité naturelle sont dans cette province respectivement de 0,70 mSv et 0,87 mSv par an. Ces chiffres sont parmi les plus bas dans notre pays et sont surtout dus au sous-sol principalement sablonneux qui contient par conséquent peu de radioactivité.
Au dernier semestre, le système n'a émis aucune alarme dans cette province et il n'y a donc eu aucun dépassement du niveau naturel de radioactivité.
En complément des stations TELERAD, l'AFCN prend régulièrement des échantillons, notamment, d'eau (potable), d'herbe, de lait et d'aliments sur lesquels des analyses sont régulièrement exécutées, en vue de surveiller la sécurité de la chaîne alimentaire. Des échantillons sont également prélevés pour la côte de Flandre occidentale afin de suivre la qualité de l'eau de mer. Ceci est destiné à vérifier la possibilité d'influences radiologiques dues à la proximité de plusieurs installations nucléaires à la frontière française et de radioactivité amenée dans la mer par la Meuse ou l'Escaut. Des échantillons d'air et de sol ainsi que d'eau sont prélevés à cet effet, de même que de sédiments et de faune (crustacés) et flore (algues) de la mer du Nord. Seule la radioactivité naturelle est mesurée.
Province de Flandre Orientale
L'AFCN dispose de 29 balises TELERAD en Flandre orientale. Elles se situent à proximité immédiate de Doel (centrale nucléaire) pour pouvoir protéger le territoire de Flandre orientale en cas de problème. Les autres balises quadrillent le territoire selon une grille dont les mailles mesurent 20 km de côté. A celles-ci viennent s'ajouter 7 nouvelles balises pour garantir une couverture plus complète encore. Une balise sera installée à la frontière en direction de Borssele (NL), tandis que les autres compléteront la ceinture autour de la centrale nucléaire de Doel. En Flandre orientale, le niveau annuel de radioactivité naturelle le plus faible (au nord) et le plus élevé (au sud) se chiffrent respectivement à 0,71 mSv et 0,96 mSv/an. Ces valeurs sont parmi les plus faibles du pays et s'expliquent principalement par le sous-sol qui est de nature faiblement radioactif.
Au cours de l'année écoulée, le système n'a déclenché aucun ‘alarme' radiologique.
En complément des balises TELERAD, l'AFCN prélève régulièrement des échantillons d'eau (potable), de pâturage, de lait et de denrées alimentaires qu'elle soumet à des analyses dans le but de garantir la sécurité de la chaîne alimentaire. En Flandre orientale, l'eau de rivière, l'eau potable, l'eau de pluie, les sédiments, les dépôts, l'air, ainsi que le sol ont également été échantillonnés. Aucun de ces échantillons ne présentait de problème en termes de qualité radiologique.
Province d'Anvers
L'AFCN dispose actuellement de 40 balises TELERAD à Anvers. Elles se situent à proximité de la centrale nucléaire de Doel, autour des installations du site nucléaire de Mol-Dessel et elles quadrillent le territoire selon une grille dont les mailles mesurent 20 km de côté.
La dose externe moyenne annuelle causée par la radioactivité naturelle est relativement homogène sur tout le territoire de la province, hormis dans la partie sud-ouest où les valeurs sont quelque peu plus élevées. Les valeurs varient entre 0,59 mSv et 0,80 mSv/an. Ces chiffres sont parmi les plus faibles du pays et s'expliquent par le sous-sol sablonneux qui contient peu de radioactivité naturelle.
Au cours de l'année écoulée, le système a déclenché une ‘alarme' radiologique en Province d'Anvers à la suite de fortes pluies.
En complément des balises TELERAD, l'AFCN prélève régulièrement des échantillons d'eau (potable), de pâturage, de lait et de denrées alimentaires qu'elle soumet à des analyses dans le but de garantir la radioprotection de l'homme et de l'environnement. Sur le territoire de la Province d'Anvers, l'eau potable, les sédiments, l'eau de rivière, les plantes aquatiques, le lait, le sol, la pluie et l'air ont également été échantillonnés. Aucun de ces échantillons ne présentait de problème en termes de qualité radiologique. Un bassin continue néanmoins de retenir l'attention en raison de sa charge radiologique plus élevée, tant en radioactivité artificielle que naturelle (Ra-226), qui résulte des activités humaines. On pense principalement au réseau du Laak-Winterbeek-Nete.
Bruxelles
L'AFCN dispose actuellement de 2 stations TELERAD dans la Région de Bruxelles. Les stations quadrillent le territoire belge selon une grille dont les mailles mesurent 20 km de côté. Dans la région de Bruxelles, la dose moyenne annuelle due à la radioactivité naturelle se situe aux alentours de 1,00 mSv/an. Cela est une valeur dans la moyenne pour notre pays et s'expliquent par la nature du sous-sol dont le taux de radioactivité peut être qualifié de faible à moyen.
Au cours de l'année écoulée, en région Bruxelloise, le système a déclenché une ‘alarme' à la suite d'une chute de pluie intense.
En complément du réseau TELERAD, l'AFCN prélève régulièrement des échantillons d'eau (potable), de sols, de lait et de denrées alimentaires qu'elle soumet à des analyses dans le but de surveiller la radioprotection de l'homme et son environnement. En ce qui concerne le territoire de la région de Bruxelles, l'eau potable, des denrées alimentaires, le lait, le sol, la pluie et les poussières dans l'air sont échantillonnés. Aucun de ces échantillons ne présentait de problème en termes de qualité radiologique.
Carte de la Région de Bruxelles
Province du Brabant Wallon
L'AFCN dispose actuellement de 2 stations TELERAD dans le Brabant wallon. Les stations belges quadrillent le territoire selon une grille dont les mailles mesurent 20 km de côté. Dans le Brabant wallon, la dose moyenne annuelle due à la radioactivité naturelle se situe aux alentours de 0,96 mSv/an. Cela est une valeur dans la moyenne pour notre pays et s'expliquent par la nature du sous-sol dont le taux de radioactivité peut être qualifié de faible à moyen.
Au cours de l'année écoulée, en Brabant wallon, le système a déclenché trois 'alarmes' à la suite des chutes de pluies intenses.
En complément du réseau TELERAD, l'AFCN prélève régulièrement des échantillons d'eau (potable), de sols, de lait et de denrées alimentaires qu'elle soumet à des analyses dans le but de surveiller la radioprotection de l'homme et son environnement. En ce qui concerne le territoire de la province de Brabant wallon, principalement le lait est échantillonné.
Aucun de ces échantillons ne présentait de problème en termes de qualité radiologique.
Province de Liège
L'AFCN dispose actuellement déjà de 43 stations TELERAD dans la province de Liège. Dans l'année encore cinq seront y ajouter. Toutes les stations quadrillent le territoire selon une grille dont les mailles mesurent 20 km de côté. Il y a aussi une concentration de stations plus élevée autour de la centrale nucléaire de Tihange. Des 5 nouvelles stations, une sera placée auprès de Waremme et les autres seront installées aux alentours de la centrale de Tihange.
Dans cette province, la dose moyenne annuelle due à la radioactivité naturelle varie entre 0,75 mSv et 1,07 mSv/an. Ces chiffres sont au-dessus de la moyenne du pays et s'expliquent par la nature du sous-sol dont le taux de radioactivité naturelle peut être qualifié comme élevé. Ceci est causé en premier lieu par le radon, un gaz radioactif et naturel.
Au cours de l'année écoulée, le système a déclenché sept 'alarmes', donc 6 suite aux chutes de pluies intenses et une liée à une gammagraphie à proximité d'une station.
En complément du réseau TELERAD, l'AFCN prélève régulièrement des échantillons d'eau (potable), de sols, de lait et de denrées alimentaires qu'elle soumet à des analyses dans le but de surveiller la radioprotection de l'homme et son environnement. En ce qui concerne le territoire de la province de Liège, l'eau potable, les sédiments et l'eau de rivières, le sol, des mousses, des plantes aquatiques, le lait, les poussières dans l'air et la pluie sont échantillonnés.
Aucun de ces échantillons ne présentait de problème en termes de qualité radiologique.
Province de Namur
L'AFCN dispose actuellement déjà de 18 stations TELERAD dans la province de Namur. Dans l'année encore deux seront y ajouter. Toutes les stations quadrillent le territoire selon une grille dont les mailles mesurent 20 km de côté. Il y a aussi une concentration de stations plus élevée autour de la centrale nucléaire de Chooz (Fr).
Dans cette province la dose moyenne annuelle due à la radioactivité naturelle est relativement uniforme et se chiffre entre 0,82 mSv et 1,15 mSv/an. Ces chiffres sont parmi les valeurs les plus élevées du pays et s'expliquent par la nature du sous-sol dont le taux de radioactivité naturelle peut être qualifié comme élevé pour notre pays. Ceci est causé en premier lieu par le radon, un gaz radioactif et naturel. Au cours de l'année écoulée, le système a déclenché six ‘alarmes' suite aux chutes de pluies intenses.
En complément du réseau TELERAD, l'AFCN prélève régulièrement des échantillons d'eau (potable), de sols, de lait et de denrées alimentaires qu'elle soumet à des analyses dans le but de surveiller la radioprotection de l'homme et son environnement.
En ce qui concerne le territoire de la province de Namur, l'eau potable, les sédiments et l'eau de rivières, le sol, des mousses, des moules, le lait et la pluie sont échantillonnés. Aucun de ces échantillons ne présentait de problème en termes de qualité radiologique.
Province du Hainaut
L'AFCN dispose actuellement déjà de 27 stations TELERAD dans la province du Hainaut. Dans l'année encore six seront y ajouter. Toutes les stations quadrillent le territoire selon une grille dont les mailles mesurent 20 km de côté. Il y a aussi une concentration de stations plus élevée autour du site nucléaire de Fleurus. Des 6 nouvelles stations, une sera placée auprès de la frontière avec la France et les autres seront installées aux alentours du site nucléaire de Fleurus.
Dans cette province, la dose moyenne annuelle due à la radioactivité naturelle varie entre 0,78 mSv et 1,08 mSv/an. Ces chiffres sont au-dessus de la moyenne du pays et s'expliquent par la nature du sous-sol dont le taux de radioactivité naturelle peut être qualifié comme élevé. Ceci est causé en premier lieu par le radon, un gaz radioactif et naturel. Au cours de l'année écoulée, le système a déclenché 33 ‘alarmes', donc 10 suite aux chutes de pluies intenses, 14 liée à des gammagraphies à proximité d'une station et 9 relatives aux rejets du site de Fleurus. L'impact radiologique total de ces alarmes est resté modérer et non-significatif vis-à-vis le niveau naturel.
En complément du réseau TELERAD, l'AFCN prélève régulièrement des échantillons d'eau (potable), de sols, de lait et de denrées alimentaires qu'elle soumet à des analyses dans le but de surveiller la radioprotection de l'homme et son environnement. En ce qui concerne le territoire du Hainaut, l'eau potable, le sol, le lait, des denrées alimentaires, les poussières dans l'air et la pluie sont échantillonnés. Aucun de ces échantillons ne présentait de problème en termes de qualité radiologique.
Monitoring des rejets radioactifs sur le site de Fleurus
Situé dans la province du Hainaut, le site nucléaire de Fleurus fait l'objet d'une surveillance permanente assurée par le réseau TELERAD. Dans le cadre de ses activités de production d'isotopes médicaux, l'IRE est en effet autorisé à rejeter des quantités limitées de radioactivité, fixées dans son autorisation d'exploitation. De manière à vérifier en temps réel l'impact de ces rejets sur l'environnement, huit stations TELERAD, réparties autour du site de Fleurus, mesurent en permanence la radioactivité dans l'air ambiant. La firme Best Medical Belgium, établie elle aussi sur le site de Fleurus, est également concernée par cette surveillance. L'AFCN est donc automatiquement avertie de tout rejet ayant un impact direct mesurable sur la population vivant autour du site et sur son environnement et doit alors activer, si nécessaire, la procédure appropriée.
Province du Luxembourg
L'AFCN dispose actuellement déjà de 11 stations TELERAD dans la province de Luxembourg. Dans l'année encore deux seront y ajouter. Toutes les stations quadrillent le territoire selon une grille dont les mailles mesurent 20 km de côté. Les 2 nouvelles stations font se situer auprès des frontières avec la France et le Grand-duché de Luxembourg.
Dans cette province la dose moyenne annuelle due à la radioactivité naturelle varie entre 0,78 mSv et 1,11 mSv/an. Ces chiffres sont parmi les valeurs les plus élevées du pays et s'expliquent par la nature du sous-sol dont le taux de radioactivité naturelle peut être qualifié comme élevé. Ceci est causé en premier lieu par le radon, un gaz radioactif et naturel.
Au cours de l'année écoulée, le système a déclenché trois ‘alarmes' suite aux chutes de pluies intenses.
En complément du réseau TELERAD, l'AFCN prélève régulièrement des échantillons d'eau (potable), de sols, de lait et de denrées alimentaires qu'elle soumet à des analyses dans le but de surveiller la radioprotection de l'homme et son environnement. En ce qui concerne le territoire de la province de Luxembourg, l'eau potable et le lait sont échantillonnés.
Aucun de ces échantillons ne présentait de problème en termes de qualité radiologique.