Selon les chiffres du Registre du Cancer, chaque année, plus de 8 000 nouveaux cas de cancer du poumon sont enregistrés en Belgique. Le cancer du poumon est un des quatre cancers les plus fréquents en Belgique, avec ceux de la prostate, du sein et du côlon. En 2016, 6 295 personnes sont décédées du cancer du poumon en Belgique.
Le radon est la deuxième cause de cancer du poumon dans notre pays, après le tabac. Environ 7% des cas de cancers pulmonaires seraient liés à l’exposition au radon. Ce risque est encore plus important chez les fumeurs, le tabac étant un facteur aggravant. C'est la substance cancérogène la plus dangereuse dans les habitations. En Belgique, le radon est responsable d'environ 40% de l'irradiation subie par la population.
Environ 7% des cas de cancers pulmonaires seraient liés à l’exposition au radon. |
Le radon est un gaz radioactif naturellement présent dans les sols et les roches. Inodore, incolore et insipide, il peut s’infiltrer à partir du sous-sol dans n’importe quel bâtiment, via les fissures, les équipements sanitaires ou encore les approvisionnements d’eau. Lorsqu’il est inhalé, le radon peut atteindre les poumons et endommager les tissus ; ces blessures peuvent être source de cancers potentiels.
Le risque de développer un cancer pulmonaire dépend de deux choses : le taux de radon dans l’habitation et le temps passé à l'intérieur de l’habitation.
Plus le taux de radon est élevé et plus le temps passé à l'intérieur est élevé, plus le risque de cancer augmente.
Ce sont surtout les fumeurs qui courent le plus gros risque lorsqu'ils sont exposés au radon : les effets nocifs combinés du tabac et du radon se renforcent. Les fumeurs qui habitent dans une maison ayant un taux élevé de radon ont un risque de développer un cancer du poumon particulièrement important.
FIGURE : Le radon pénêtre dans vos poumons et vous irradie